18 octobre 2007
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Une nouvelle saison, le soleil est plus bas, les arbres sont jaunes, oranges ou rouges, pourtant il fait chaud.
Derriere les peupliers, le desert; des tourbillons se balladent sur l'immensite ocre.
Les hommes arborent toujours une calotte, certains portent de la fourrure, les plus vieux une longue barbe.
Les femmes sont voiles pour la plupart.
Quelques pates de maisons plus loin, de grands edifices arborent d'immenses rues rectilignes, elles menent a une grande place que domine Mao du haut de ses vingts metres.
Nous sommes de l'autre cote des montagnes.
On a franchit le haut obstacle de la route de la soie.
On a suivit cette route millenaire qui n'est toujours pas couverte d'asphalte, une route qui traverse les glaciers pour deboucher sur une autre planete, la Chine.
Du moins c'est ce qu'on croyait, voila que la schizophrenie est de retour.
On est cense etre en Chine, mais les gens si proches des kirguizes ou des tadjiks, ne parlent pas mandarin mais ouighour, ciel ce sont des ouighours. Et le peu de kirghize appris nous sert plus que le peu de chinois qu'on peut murmure.
En tout cas, niet du russe, ca c'est sur, c'est derriere nous.
Le fait marquant de par l'influence chinoise, c'est que les routes sont bonnes, les marches approvisionnes de milles choses, et l'internet un poil plus rapide.
Surtout, on peut manger chinois, un delice.
On est donc arrive a kashgar.
Cet enorme marche, ou tout se vend, s'achete, se marchande, toujours en souriant, cette enorme foule, ce bruit incessant, ses danses dans les rues, ses prieres, et de l'autre cote, les grandes avenues polices, ou le socialisme chinois, prenant la place du communisme sovietique, laisse derriere nous, ne semble qu'une copie un peu mieux soigne.
Kashgar, perdue aux pieds des pamirs, ces hautes montagnes qui cotoient les massifs du Kulun et les monts celestes a l'Est et Kashgar, oasis isolee a l'extreme ouest du terrible desert du Taklamakan.
Derriere les peupliers, le desert; des tourbillons se balladent sur l'immensite ocre.
Les hommes arborent toujours une calotte, certains portent de la fourrure, les plus vieux une longue barbe.
Les femmes sont voiles pour la plupart.
Quelques pates de maisons plus loin, de grands edifices arborent d'immenses rues rectilignes, elles menent a une grande place que domine Mao du haut de ses vingts metres.
Nous sommes de l'autre cote des montagnes.
On a franchit le haut obstacle de la route de la soie.
On a suivit cette route millenaire qui n'est toujours pas couverte d'asphalte, une route qui traverse les glaciers pour deboucher sur une autre planete, la Chine.
Du moins c'est ce qu'on croyait, voila que la schizophrenie est de retour.
On est cense etre en Chine, mais les gens si proches des kirguizes ou des tadjiks, ne parlent pas mandarin mais ouighour, ciel ce sont des ouighours. Et le peu de kirghize appris nous sert plus que le peu de chinois qu'on peut murmure.
En tout cas, niet du russe, ca c'est sur, c'est derriere nous.
Le fait marquant de par l'influence chinoise, c'est que les routes sont bonnes, les marches approvisionnes de milles choses, et l'internet un poil plus rapide.
Surtout, on peut manger chinois, un delice.
On est donc arrive a kashgar.
Cet enorme marche, ou tout se vend, s'achete, se marchande, toujours en souriant, cette enorme foule, ce bruit incessant, ses danses dans les rues, ses prieres, et de l'autre cote, les grandes avenues polices, ou le socialisme chinois, prenant la place du communisme sovietique, laisse derriere nous, ne semble qu'une copie un peu mieux soigne.
Kashgar, perdue aux pieds des pamirs, ces hautes montagnes qui cotoient les massifs du Kulun et les monts celestes a l'Est et Kashgar, oasis isolee a l'extreme ouest du terrible desert du Taklamakan.