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20 septembre 2007 4 20 /09 /septembre /2007 19:03
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18 septembre 2007 2 18 /09 /septembre /2007 20:27

Quelques jours encore a passer a Dushanbe.
On vient d'obtenir le visa khirguize, mais pas encore
le permis qui nous permet de voyager dans les pamirs,
ces lointaines montagnes du sud si prometteuses.
Le probleme, c'est qu'on est pas sur de l'endroit ou
s'addresser. Mais bon, c'est l'histoire de 2 ou 3
jours.
Le peu de touristes apercus (6 en dix jours) donne
une idee du caractere isole du pays, autant le dire,
c'est le trou du cul du monde.
Pour debarquer dans la capitale, ca a ete toute une
histoire.
Apres avoir quitte kokand et la azam family, en
direction de la frontiere, celle ci nous a apporte la
premiere surprise.
Les deux pays n'ayant pas d'excellentes relations, et
cette frontiere n'etant pas tres usite nous pensions
avoir quelques problemes et en sortant de
l'ouzbekistan et en entrant au tadjikistan.
Notre sortie fut digne de celles d'artistes en fin de
tournee, limite si on signait pas des autographes.
Et notre entree?
He bien, d'abord a notre vue, les militaires en marcel
se sont rhabilles, puis leur chef, trop heureux de
voir des pseudo americains, nous quoi, la ou meme un
ouzbek ne pointe pas le bout du nez, nous a
pratiquement pris dans ses bras, nous expliquant
comment on souhaite la bienvenue dans son pays,
s'essayant en prof improvise de tadjik...
L'apotheose fut le moment ou son telephone portable se
mit a sonner, la sonnerie etant une rafale de
mitraillette. Meme Lubitsch n'y aurait pas pense.
L'emotion fut tel pour notre garde frontiere qu'il a 
tamponne la mauvaise date sur nos passeports.
 Bref, un vrai film, cette frontiere.

Mais notre premier hote en treillis laissa rapidement
la place, a Naim.
Alors que l'on cherchait a rejoindre la station de bus
pour quitter Khojand, premiere ville tadjik sur notre
parcours, naim, surgit de nul part, nous voyant un peu
paume, se propose de nous y accompagne en minibus
(appele mashrut, dans toute l'asie centrale), paye nos
places.
Arrive sur place, plus de bus pour notre destination,
Istaravsha, plus que des taxis un peu trop cher a
notre gout.
Alors ni une ni deux, naim nous invitent chez sa grand
mere ou il vit pendant l'annee.
Quel accueil!
On a veille tres tard, tous les jeunes notament sa
soeur parlent anglais. On a parle du pays, tout en
engloutissant du plov et autre victuailles locales.
Le lendamain, comme j'en avais emis le souhait, il
nous amene dans un champs de coton dont la recolte
vient de commencer, puis rebelotte a la station de
bus, d'ou on est finallement parti.
What a family!
Desormais il nous suit a travers notre blog et y a
deja laisse un message et l'autorisation d'y mettre
une photo de sa famille.
Un autre periple qui merite que je le conte, le trajet
d'Istaravshan a Dushanbe, a travers les hautes
montagnes fan, qui a pris 2 jours.
Impossible de decrire la beaute des lieux, d'imaginer
la couleur turquoise du lac Iskandar, mais quelle
aventure pour passer les endroits fermes a la
circulation pour cause de construction de route.
Celle-ci est exclusivement dedie aux travailleurs
chinois, venus avec materiels et nourriture.
Des le matin au bout d'une heure de route, route
bloquee jusqu'a 6 heures du soir; il etait 10 heures.
Demonstration de la robustesse de l'opel vectra et de
son chauffeur qui a pris a travers le lit de la
riviere!? Incredible.
Puis a nouveau un barrage, et la j'interviens avec
mes trois mots de chinois, mon visa chinois
fraichement acquis et ma femme soit disant agonisante
dans la voiture, notre chauffeur a la fois meduse et
mort de rire rapproche la voiture, c'est bon ca passe.
Et ceci se renouvelle 3, 4 fois, a chaque fois, je
place quelques mots puis ca passe.
Le moment le plus incroyable, c'est lorsque recouvert
de poussiere degage par les marteaux piqueurs, je
realise que ceux ci font des trous pour y placer des
batons de dynamite, et ce au moment meme ou la voiture
est  en train de rouler dessus.
Pour les panoramas qui sont le clou du spectacle, il
faudra vous deplacer. Je vous conseille d'attendre un
an lorsque la route sera fini.
L'iskandarkul, on a quelque photos qui se passent de
commentaires.

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P.S.: vous pouvez apprecies sur votre droite, une autochtone tadjik, se faisant apose "l'osma",
ce maquillage local uniquement constitue d'extrait de plante, qui noirci les sourcils, normalement deja noir, 
et les relient, tres fashionable a khojand!

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11 septembre 2007 2 11 /09 /septembre /2007 11:53
A notre arrivee a Samarcande, vers 4 H du matin (on
choisit pas ses horaires) apres un trajet en train
depuis Ourgentch d'une duree de 15 heures environ (on
choisit pas le temps de trajet) en classe opchi (ou
quelquechose comme ca, de toute facon on a pas eu le
choix! 4eme classe ou rien), nous sommes arrives au
Bahodir...
Enfin, dans un premier temps, on y a juste pose nos bagages, car l'occasion de
voir le lever du soleil sur la place du Registan de
Samarcande ne se reproduirait pas 2 fois, vu notre
gout prononce pour les reveils matinaux.
Ce matin la, nous avons admire les sublimes medersas
de tous les cotes, nous nous sommes emerveilles, les
yeux ensommeilles, en attendant l'heure du petit
dejeuner propose par nos hotes de la guest house vers
8H ...
A partir de ce matin la, 8H, et jusqu'a notre depart une
semaine plus tard, je crois que nous avons peu eu
l'occasion de le revoir le registan... et pas pour
cause de maladie grave, d'horaires d'ouverture
incompatibles ou de fete nationale, non rien de tout
ca, juste a cause du Bahodir.

Une semaine entre parenthese, un traquenard ce
bahodir! Un anglais aux allures de Monthy Pyton, des
francais, presque aussi sympas et droles que nos vieux
potes restes en France, des italiens resplendissants,
meme Coluche etait de la partie.
Une semaine a dire qu' ''on allait y aller'' et une
semaine a se retrouver sur les memes tapis volants a
siroter un the, a deguster de l'arbus (pasteque) a
boire une biere ( a votre sante), a diner tous
ensemble le delicieux repas, chaque soir different,
prepare par nos hotes. Meme internet etait en acces
libre. Pas possible de s'en echapper, on a beau dire,
du Bahodir, y'a pas de raisons de sorir...
A Samarcande! vous me direz, quand meme... et
pourtant...

On a fini par en echapper, mais certains on decale a
plusieurs reprises leur date de depart, n'ayant alors
plus le choix que de rester davantage et finalement
bouleverser tous leurs projets de voyage... nous, on
s'en fout, on a tout notre temps.

Mais ce temps la est desormais revolu, aujourd'hui
c'est Lena qui vous parle ...oui, Lena est de
retour...
Apres un mois loin de leurs ouzbeks preferes, Azam et
Ravsha, c'est dans la vallee du Ferghana que Alek et
Lena sont partis les retrouver avec une vague adresse
en poche et deux numeros de telephone errones, ils ont
oses, il y sont alles ...
Une fois la rue trouvee, c'est le voisin d'Azam qui
nous a accueilli, sans savoir qui nous etions, puis
une femme, la femme d'Azam apparemment et puis deux
babouchkas et puis presque toute la rue.
Une fois bien installes sur un nouveau tapis volant a
siroter de nouveau un the, nous nous sommes mis a
imaginer " et si nous n'etions pas au bon endroit" et
si le Azam que tout le monde attendait n'etait pas le
bon... mais non, une des babouchkas, se disant etre sa
mere lui ressemblait trop pour que nous nous soyons
trompes et il est arrive le Azam, a la fois fier et
timide. Sa modeste maison en pise allait devenir le QG
du quartier pendant les 3 jours a venir.
Nous avons ete recus comme de la famille, chez les
ouzbeks les invites sont meme plus importants que la
famille.
J'ai continue a parle francais avec tout le monde et
ca a tres bien fonctionne. Une des babouchkas m'a meme
rebaptise leouchka, une autre m'a offert un joli
foulard vert, on a pris des photos de tout le monde
avec la joie de pouvoir s'admirer et rire a gorge
deployee devant le petit ecran du numerique.
Moi qui pensait que les meres et pire les grands meres
juives etaient les seules a pouvoir nous faire autant
manger et a nous faire culpabiliser si on ne se
reservait pas 3 fois, je n'avais encore jamais ete
invitee chez Azam et sa famille... on en est resortis
heureux, la tete et le coeur pleins de bonnes choses,
une generosite exceptionnelle, un acceuil hors du
commun et une envie forte de pouvoir les recevoir un
jour chez nous et de fabriquer dans le jardin notre
propre tapis volant car vraiment pour la convivialite,
le tapis volant, c'est epatant!

A tres bientot au Tadjikistan


Remerciements a : Aurelie, Nigel, Joseph, Cedric, Antonio, Dario, Marck, Alain, Clemence, Louise, la famille Bahodir, Akmal (notre informateur sur les evenements quotidiens a Samarcande), Dani et Ayelet, l'equipe de foot du Registan et les 354 policiers qui  ont laisse passer tout ce petit monde avec le meme ticket au Registan!


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9 septembre 2007 7 09 /09 /septembre /2007 11:25

  On attend dans un minibus mercedes, vitres et portes ouvertes, une petite dizaine d'ouzbeks pour pouvoir partir. On est dix pour le moment, la musique un tantinet indienne, un tantinet arabe comble mal notre attente.
Il est presque 14h et comme souvent, on se retrouve a attendre dans un bus au pire moment de la journee.
Azam est dehors et attend que le minibus se remplisse pour nous voir partir.
 Nous sommes a Kokand et nous avons passes trois jours chez notre hote azam ,sa femme solia, leurs deux garcons abrokh et annualjo.
 Azam, rencontre dans le train moscou-tashkent avec ravshan, nous a  divinement recu, et n'a pas fait mentir le proverbe ouzbek :" l'invite est plus grand que le pere".
Bon, en fait cette petite famille vit aussi avec la mere, la grand-mere et le pere d'Azam , et le pere, on l'a surtout vu de retour de cuite, et un peu fievreux. Heureusement, on a pas eu a boire la moindre goutte d'alcool.
 On s'est surtout repose, on a mange, du plov, de la soupe shorba, et bu du the, beaucoup de the, du vert, du noir, toujours a l'affut d'une piala (petite tasse) vide, accoude sur une sorte de grand sommier recouvert de tapis, les pialas, la theiere et le non, le pain rond decoupe en morceaux, poses sur une table basse qui rehausse la tout, Azam ou sa mere nous sert et ressert, puis repart en cuisine refaire du the.
 Nous passons beaucoup de temps dans la cour, centre vitale de leur logement, ou deux amandiers cotoient un arbre a kaki, un autre a grenade, et puis deux autres dont les fruits a la forme de pomme, laisse echappe un bruit sourd a la chute d'une de ces dernieres. Lorsque nous n'alternons pas de sommier en raison des va et viens du soleil, c'est le coq, une poule et un poulet qui cree l'animation dans ce jardin de terre.
 Le confort etant rudimentaire, et bien que nous ayions la meilleure chambre, nos hotes ont tenu a ce que nous passions la derniere journee chez la mere de Solia, pourvu d'une douche, le lieux vaut surtout pour l'accueil d'une vraie babouchka. Une grand-mere universelle, de celle qui devine la moindre de nos envies avant meme d'avoir pu la formuler, voire la penser. Et la langue n'empeche en rien de comprendre ni sa bonomie ni sa constante invitation a manger et des fruits, et des amandes ou des noyaux d'abricots seches.
 Bien sur, nous avons visite la ville, salue les voisins, des ballades qui semblent etre les premieres en ouzbekistan, pas un touriste a la ronde, des ladas, des hommes coiffes d'une calotte ouzbek, en velo, la femme sur le porte bagage en amazone, un grand sourire en guise de bienvenue.
 Pour remercier nos hotes recordman de l'hospitalite, nous n'avions que les photos prises avec l'appareil numerique de lea, que nous avons fait developper en ville, moments de fou rire, forcement peu d'entre elles etaient poses, comme il se doit dans un bon album photo ouzbek.
 Coup de chance, un groupe de six ouzbeks se precipitent a l'interieur du minibus, le moteur demarre, Azam me surprend par une petite tape sur l'epaule, par la porte arriere qu'il referme ensuite, le minibus demarre, nous nous dirigeons vers la frontiere tadjik, a travers la province du fergana. 
  Sur le bord de la route les femmes aux habits barioles s'affairent, penches sur les champs de cotons, a le ramasse pour remplir de gros camion deja debordant de  mousseline blanche.
 Au loin des montagnes rouges, arides, brulantes se rapprochent, le debut de nouvelles aventures pointent le bout du nez, mais rien ne nous fera oublier Azam et les siens, nous avons d'ailleurs bien note notre rendez vous telephonique du 15 septembre 2008, de paris. 

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27 août 2007 1 27 /08 /août /2007 09:37

 Si l'ouzbekistan etait le pays des ouzbeks, je ne prendrais pas la peine de mentionner cette phrase.

Je pourrais par contre faire part de la chaleur, l'hospitalite de ses habitants, un verre a la main ou pas. De l'obsession des plus jeunes d'entre eux de vous soutirer un "pen" ou un "bonbon", de la facon franche et amicale de vous serrer la main droite tout en se tenant le coeur avec la gauche pour un simple bonjour (police comprise), de la manie systematique des commercants de doubler les prix a votre contact, etc...

Mais la, je veux parler d'autre chose.

De l'ouzbek qui n'est pas toujours ouzbek. De l'ouzbek de samarcande, par exemple, qui lui est tadjik.
Oui, l'ouzbek de samarcande est ouzbek par son passeport, mais parle tadjik, se dit tadjik, mais est ouzbek.
D'ailleurs le meme ouzbek-tadjik se dit musulman, et leve son verre de vodka en l'honneur de ses origines.
L'ouzbek-tadjik musulman alcoolique ne renie d'ailleurs pas ses origines russes.
Mais l'ouzbek-tadjik musulman alcoolique au passe sovietique change son alphabet cyrillique pour un alphabet latin, mais pas toujours.
Il faut bien comprendre que la, j'evoque l'ouzbek de samarcande. Bon, il en est de meme a boukhara, et dans le kharezm, donc a khiva.
En fait, a part a tachkent, partout ou on a mis les pieds, l'ouzbek est un autre.
Partout ou on a pose notre sac a dos, les ouzbeks parlent entre eux tadjik.
Mais a tous ces endroits, ils tentent de nous apprendre l'ouzbek. Et dire que nous, betement, on essai de leur parler russe.
Et dire qu'ils comprennent aussi le russe.
Dans un peu plus d'une semaine, on devrait etre au Tadjikistan. Je me demande si on a vraiment besoin d'un visa?

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21 août 2007 2 21 /08 /août /2007 12:31
  Nous tenons ici, et maintenant, a nous excuser, le plus platement du monde, voire d'ouzbekistan, pour  le peu  d'objets litteraires et ethnographiques a vous donner.
  Et ceci, vous l'avez compris est independant de notre volonte.
Il faut aussi vous tenir informe du fonctionnement de notre regie.
Vous vous souvenez avec emotion des modems 256k? Nous , non.
On les a devant nous.

Alors voila, il n'est pas evident d'ouvrir la moindre page internet, alors de la a charger des photos...
On arrive deja a trouver la prise USB, mais les tentavies s'arretent souvent la.

Ou sinon, on est a boukhara (buxoro, pour les russophones et autres ouzbeko-tadjikophones), on sort d'un bouiboui au tres bon plov, la ville est magnifique, la chaleur etouffante, et la clim de cet internet cafe est un delice...


lealex

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15 août 2007 3 15 /08 /août /2007 17:54
SAlam et Dobre Dien a tous,

Nous voila en terre Ouzbeke depuis hier soir mais les
ouzbeks on les connait vraiment depuis 3 jours.
En guest star, Azam et Ravscha qui ont partage notre
quotidien pendant 3 nuits et 3 jours. Alex est
desormais fluent en russe et moi, j'ai decide apres 2
jours de leur parler en francais et on se comprend
bien finalement.
Ils nous ont pris en main rapidememt: Alek fais ton
lit, Alek reveille toi, tu dors trop. Alexis, il faut
manger...
Lena, kakdila?, Lena, kakdila ?. Vous m'aurez
reconnue. Ils ont ete tres prevenant, tous.
Au depart, bien sur, on s'est beaucoup observe, en
fait, moi, ils ont passe leur temps a m'observer.
Parfois meme, la nuit, quand j'etais reveillee par
Azam qui taillait une bavette avec ses potes assis sur
nos couchettes avec Alex ( nous avions reserve les
places du bas, grande erreur)et que j'ouvrais les
yeux, je me trouvais oeil a oeil avec Ravsha qui me
souriait depuis la couchette du haut, la tete penchee
me regardant dormir. Un peu effrayant la premiere
fois.
Ils nous ont completement surpris Azam, Ravsha et puis
tout notre wagon et puis tous les passagers du train,
ils nous ont vraiment surpris... nous
pensions,ouzbekistan, terre musulmane,pas d'alcool en
vue pendant un moment... et bien franchement, Azam et
Ravsha, ils ont une resistance a l'alcool
hallucinante.
Au reveil, le matin, vers 6H quand j'ouvrais l'oeil
pour la premiere fois et que je trouvais Azam, en
train de negocier je ne sais quoi avec je ne sais qui,
assis sur mon lit, et bien, ce n'etait pas au Samovar
qu'il avait ete s'abreuver mais bien au bar du coin.
En realite, le bar du coin c'est partout, vue que tout
est livre a domicile dans ce train, tres pratique:
Piva, Vodka, Mineralska, dans l'ordre de consommation,
Bierre, Vodka et eau minerale. Parfois, un petit
coktail, a 9 degre, a base d'alcool d'amande, vraiment
pour changer de la routine...
Il y a la cabine mais en realite tout se passe dans le
couloir, notamment entre 12H et 16H, quand il fait 40
degres ( pas d'alcool cette fois vous aurez compris)
On echange des mots en russes, des sourires, des rires
et des regards. Et puis on se connait tous, on se
reconnait, c'est un peu chez nous ce couloir. On
s'echange les places a la fenetre, on vient nous
chercher quand des chameaux pointent leurs bosses a
l'horizon, si si, incroyable. La steppe Kazake est
magnifique, notamment au coucher du soleil.
Ah oui, kazak, parceque en verite, la majeure partie
du voyage se passe au Kazakstan. On nous a meme parle
de Borat...
Ce train c'est un veritable centre de trafic et
lorsqu'arrive les passages de frontieres, nos deux
chevaliers, justiciers, qui ont joue les defenseurs
pendant 3 jours, se sont montres nettement moins surs
d'eux quand une minute avant de descendre du train et
de s'aligner pour le controle de police, Ravsha
introduit subitement 'son' telephone portable dans la
poche de chemise d'Alex. Touris, niet problema ...
Touris niet problema... vous imaginez ma tete.
J'avoue que l'alignement sur le quai m'a un peu
impressionne mais une fois de plus Alex a su me
rassurer et puis Ravsha avait raison, Touris niet
problema... ils ne nous ont pas aligne avec les autres
et nous ont fait rapidement monte dans le train apres
verification de nos passeports et toujours la meme
question: vous prenez l'avion pour rentrer, hein?
comment deux touristes pouvaient bien prendre ce
train?
Et bien franchement,ce train m'a bien plu. J'etais
meme contente d'arriver dans mon couloir quand il
m'arrivais de traverser quelques autres wagons a la
recherche de toilettes propres perdues et de traverser
des wagons avec la clim (la notre etait casse bien sur
ainsi que la lumiere le soir) c'etait un peu comme
rentrer a la maison.
Bon, le troisieme jour a ete un peu long mais c'etait
un peu comme une fin de colo quand on s'echange les
adresses et qu'on promet de se revoir vite.
On pense aller voir Ravsha et Azam dans le Ferghana
car vraiment on a bien sympathise et puis il faut
qu'on rende a Ravsha son telephone ...
Tashkent termimus. Tous les ouzbeks, bien transpirant,
se sechent rapidement avec la serviette pretee
gracieusement par la compagnie, s'arrosent de parfum
et remettent des habits et des chaussures convenables
pour debarquer a la capitale.


Si j'avais su qu'un matin, en arrivant tout juste a
Tashkent, je rencontrerai Ali et son hospitalite...
suite au prochain numero.

Lena qui va.


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11 août 2007 6 11 /08 /août /2007 19:23
Voila, on quitte Moscou pour une nouvelle etape du voyage. Un voyage dans le voyage, en train, 3 nuits, 4 jours.
Pour notre derniere journee, on s'est enfin decide a visiter le kremlin. Attention, on ne marche pas en dehors des zones tolerees, au moindre faux pas, coup de sifflet de l'agent de police le plus proche et on rigole pas.

on se retrouve dans 4 jours, sous le soleil de Tashkent.



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10 août 2007 5 10 /08 /août /2007 21:39

On etait prevenu que le metro a moscou, c'est tres beau. He bien c'est vrai. Mais voila, nous on habite paris, et le metro, c'est surtout des milliers de gens qui vont, et qui reviennent du boulot. Et a moscou, y'en a un paquet.
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He bien, entre deux  rames qui se vident, entre des moscovites qui courent en t'ecrasant, des galants qui attendent rose a la main, des pins up qui attendent vetues comme chez castel, le metro c'est beau.
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Mais voila, dehors, quelques centaines de metres au-dessus, il fait beau. Alors le metro, ok quand on peut pas y aller a pied, quand on est creve de marcher, et finalement, on aime bien, on a le temps d'en laisser passer, de pas prendre le bon, d'aller a contresens, en gros, de faire tout ce qu'on fait jamais dans notre metro, et c'est trop.
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Une petite pensee speciale a toutes celles qui vont tous les jours au Kremlin (Bibi) en metro...


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7 août 2007 2 07 /08 /août /2007 21:31
 Alors que la fete bat son plein a coup de reaggae russe, pour l'anniversaire de christina. Elle a 23 ans, la receptionniste de notre hotel, le napoleon. C'est devenu notre maison, une chambre en dortoir de 10, on s'y sent comme chez nous! On est en plein centre a 2 pas de la place rouge et du kremlin. A travers des buildings colossaux, des routes immenses, et les russes aux immenses jambes devetues, on a decouvert le lieu ou tous les mariages convergent. C'est tellement immense qu'on se croirait aux states. T'as qu'a voir.DSC01342.JPGDSC01359.JPGDSC01365.JPG DSC01369.JPGDSC01355.JPGDSC01338.JPG
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